• Habitué par son âge, il n'attend plus grand chose que de mauvais présages dans cette vie morose.
    Un doigt plus haut que l'autre il n'entend plus les siens, les paroles des nôtres monsieur perd ses copains

    C'était la belle histoire d'un rebelle étonnant, l'époque un peu bizarre on échangeait son sang pour te dire « je te prend sous ma patte de chien ». C'est fini maintenant, monsieur perd ses copains.

    Il ne reconnaît plus la cabane à deux sous, celle pour qui il sût se bagarrer à coups de bâtons mal barrés, de batte et de surin pour ne pas la voler.
    Monsieur perd ses copains.

    Et ce goulot goulu qui savait bien lui rendre la poésie au cul de sa gueule de tendre, la mélodie gagnée a livré ce matin cet air abandonné.
    Monsieur perd ses copains.

    Un meneur amené au hasard d'une nuit dans une rue paumée d'une banlieue sans vie qui savait nous parler pour nous faire du bien. Laissez le donc aller, monsieur perd ses copains.

    Oublier le blason qui sonne l'amitié, délaisser la chanson d'un moment partagé, oublié sans raison il ne répond de rien. Adieu cette saison, monsieur perd ses copains.

    Mais le temps qui défile a ceci d'imprudent qu'il ne tient qu'à un fil de lui rentrer dedans et prendre dans la gueule des claques soudain nous amènent tout seul à perdre des copains.

    Des ratiches tombés pour une phrase de trop, les yeux noirs apeurés qui nous mènent au tempo de cette vie qui passe sans se soucier du train-train quotidien d'angoisse qui perdent nos copains.

    Moi je resterai là, le meilleur ou le pire en souvenir de toi qui savait nous faire rire de nos vies mal foutues, de nos repas sans pain, de ce bonheur perdu.
    J'ai perdu un copain...


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  • Je réfléchi, comment faire pour aller mieux?

    Je n'ai plus rien à espérer, la vie ne m'offre qu'une seule possibilité. Et cette fois je penserai à moi et seulement à moi, j'y pense, souvent, tout le temps en fait. Je n'ai trouvé que cette solution pour sortir de cet enfer. Cette descision n'appartient qu'à moi. Reste à franchir le cap, ça serait pas compliqué...

    Tu étais mon idéal, ma joie de vivre, mes rêves...Aujourd'hui tu t'éloignes chaque jour un peu plus, jusqu'au jour où tu partiras pour de bon. Je suis désolée de pas pouvoir te promettre la lune, mais tu peux quand même reconnaitre que je fais des efforts pour m'en sortir et pour essayer de conserver ce qu'il nous reste, une amitié de 6 ans. Sans toi, sans vous, ma vie n'a pas de sens. Mais si vous partiez, je serais pas étonnée.

    Mes larmes sont inépuisables, j'aurais voulu être quelqu'un d'autre, quelqu'un de normal. Aujourd'hui je me fais peur et je fais peur aux autres. C'est pas une vie, c'est un cauchemard, sauf que dans ce cauchemard, on se réveille pas.

     


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